La députée de Sherbrooke, Christine Labrie, a enfin visité le Centre jeunesse Val-du-Lac lundi avec des élus caquistes, dont le ministre Lionel Carmant, responsable des Services sociaux.
Elle a trouvé la visite instructive, notant des problèmes d'autonomie professionnelle et de conditions d'hébergement.
«Le ministre lui-même a reconnu avoir appris des choses, notamment sur la volonté d'autonomie professionnelle des employés», a souligné Mme Labrie.
«Je pense qu'il n'a pas été satisfait non plus de certaines conditions d'hébergement, parce que la qualité des unités est variable. Ils nous ont montré du beau et du moins beau. Je dirais donc que c'est une visite qui en valait assurément la peine.»
La députée solidaire est consciente que l’équipe de Val-du-Lac s’était préparée à sa venue. «On ne fera pas semblant qu'on était pas entendu quand on est arrivé… ça sentait les biscuits chauds dans la première unité, la peinture fraîche dans la deuxième unité», rapporte-t-elle.
«Assurément, le terrain avait été préparé pour notre visite. Si ça a permis de réaliser des travaux sur le terrain en anticipant notre visite, c'est tant mieux. Mais je comprends que dans un milieu comme ça, d'arriver à l'improviste, ce n'est pas nécessairement ce qui est le plus souhaitable. De toute façon, on voulait qu'il y ait des employés qui soient disponibles pour nous parler.»
Source: Archives Cogeco Média
Christine Labrie réclamait une visite au centre jeunesse à la suite d’un soulèvement de pensionnaires survenu l’hiver dernier.
Lors d’une entrevue lors de l’émission Que l’Estrie se lève, Mme Labrie a également évoqué des enjeux de sécurité et de loisirs pour les jeunes, et souhaite des actions concrètes du ministre à la suite de cette visite.
Elle a exprimé des préoccupations sur la rétention du personnel et l'absence de rencontre avec les jeunes lors de la visite.
Écoutez l’entrevue accordée à Jean-Sébastien Hammal.