L’intervention d’un conciliateur a probablement été l'élément déterminant dans l'accélération du processus de négociation, selon M. Beaudin, invité à commenter lors de l’émission Que l’Estrie se lève vendredi matin.
«Ç’a obligé l'employeur à s'asseoir à la table. On a demandé la conciliation. Il a été obligé de répondre. Pendant nos dix jours de grève, on n'avait jamais eu de retour de la part de l'employeur et sa stratégie a été à la dernière journée d'envoyer une offre finale avec et en décrétant un lock-out.»
«C'est sûr que ça n'a pas été facile pour les travailleurs. Ils n'avaient pas l'intention de faire la grève au mois de juin, étant donné qu'on sait que c'est un mois important pour les jeunes. Alors c'est sûr que ça a joué dans la balance.»
Les membres des deux syndicats ont voté en faveur de l'entente, mais ils sont grandement déçus de la façon dont ils ont été traités par leur employeur, ajoute M. Beaudin.
Écoutez l’entrevue accordée à Jean-Sébastien Hammal.