L'électrification des transports rencontre de la résistance, avec 72% des Québécois qui renoncent à l'idée d'acquérir un véhicule électrique en raison du manque de fiabilité du réseau de bornes de recharge.
Charles Grenier, un homme d'affaires de Sherbrooke compte une flotte 100% électrique.
Il souligne que la majorité des recharges se font à domicile, donc à moindre coût que dans les stations de recharge publiques.
«Les déplacements entre les régions, c'est un petit peu compliqué. La 10 est super bien desservie. Mais je suis allé en Gaspésie il y a quelques années. J'ai dû m'adapter un petit peu, modifier mon itinéraire en fonction des bornes qui étaient disponibles sur mon trajet», se souvient-il.
M. Grenier mentionne que l'augmentation du nombre de bornes réduirait le besoin d'autonomie des véhicules et donc leur coût, facilitant la transition vers l'électrique.
«Exemple, j'arrive à un endroit où il y a des bornes. Toutes les bornes sont prises. Il faut attendre un bon 20 minutes facilement, des fois un peu plus pour qu'un autre véhicule s'en aille puis qu'on puisse prendre sa place», dit-il.
«Mais s'il n’y a pas assez de bornes, c'est ça aussi qui peut freiner les ardeurs et l'envie aux gens de s'en procurer. Faire le plein d'essence, deux minutes, c'est fait. Alors tu prends la place de quelqu'un d'autre.»
Malgré les craintes, il n'a jamais eu de panne d'électricité et croit en l'avenir électrique des transports.
Écoutez l’entrevue accordée à Jean-Sébastien Hammal.