Le cas de violence conjugale extrême survenu il y a quelques jours à Magog a choqué Méganne Perry Melançon, porte-parole nationale du Parti québécois.
Sur les ondes du 107,7 Estrie lundi matin, elle a exprimé son horreur face à ce cas qui aurait pu devenir un féminicide.
Selon l’ex-députée de Gaspé à l'Assemblée nationale du Québec, de profondes lacunes excitent dans la surveillance des récidivistes.
Écoutez l’entrevue accordée par Méganne Perry Melançon, du PQ, à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.
«Quand j'ai lu ce cas de violence extrême, j'ai été horrifiée! On est encore devant des cas aussi extrêmes au Québec, avec beaucoup de travail qui a été fait pour lutter contre les violences conjugales, les féminicides aussi. À une certaine époque, on voyait la montée des cas, puis on a voulu travailler sur des recommandations, sur des solutions bien concrètes pour améliorer notre système judiciaire, améliorer la prévention. On a vraiment fait un tour d'horizon complet.»
Rappelons qu’un homme de 48 ans fait face à des accusations de violences conjugales extrêmes, incluant voies de fait graves, utilisation d'une arme et séquestration. La femme de 50 ans aurait été battue à coups de marteau et de barre de métal, en plus d’avoir été séquestrée pendant deux jours.
La femme impliquée a échappé de très peu à la mort, dit Mme Perry Melançon, qui a fait une sortie sur les réseaux sociaux sur le sujet.
«Les différents médias ont rapporté l'histoire que cet homme avait déjà été rendu coupable de faits similaires sur une autre victime. Je me dis à quel endroit on a failli. Est-ce qu'il y a eu un manque de surveillance?», demande-t-elle.
Elle rappelle que le rapport Rebâtir la confiance contient plus de 190 recommandations pour améliorer la réponse aux violences conjugales et la nécessité de suivre ces recommandations de près.