La fermeture de la rampe de mise à l'eau de la rue Bournival continue de susciter de la grogne de la part des usagers. D'autres se sont fait entendre lors de la séance du conseil municipal de lundi.
La Ville de Magog a pris cette décision en raison du petit nombre d’usagers et des prix de la rénovation nécessaire de la structure donnant sur le lac Magog.
Devant le tollé provoqué par cette annonce, les élus magogois étudient d'autres options, indique la mairesse Nathalie Pelletier.
Écoutez l’entrevue accordée par la mairesse Nathalie Pelletier à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.
«Les gens ont encore exprimé comment ils tenaient à leur descente, comment c'est important pour eux. Ils ont exprimé encore que pour eux n'était pas si mauvais état. Alors, on tient compte des commentaires. On retourne voir qu'est-ce qu'on peut faire. On va revenir auprès de la population. Mais, on les a bien entendu, bien écoutés. Ils ont été vraiment respectueux encore hier. Ça, c'est extraordinaire, parce que des fois, les gens qui viennent dans les salles du conseil ne sont pas toujours satisfaits et ils ne sont pas toujours polis.»
361 unités d'habitation
En 2024, la Ville de Magog a dépassé son objectif initial avec 361 unités d'habitation construites, dépassant son objectif de 220.
La mairesse Pelletier se félicite des progrès significatifs de la politique d'habitation de la ville, adoptée en 2023, visant à augmenter le nombre de logements.
Mme Pelletier a également expliqué que les logements abordables à Magog sont définis comme coûtant 80% du prix moyen du marché, avec des contrôles de prix sur cinq ans pour éviter des augmentations excessives.
Un fonds a été créé pour aider à la rénovation de logements en mauvais état, contribuant ainsi à l'amélioration du parc immobilier de la ville.