Le débat en français entre les candidats à la chefferie du Parti libéral n’a pas provoqué beaucoup de flammèches lundi soir.
Lors des discussions, les candidats se disaient souvent en accord.
Carol-Ann Rouillard, professeure à l'Université de Sherbrooke, a analysé le débat, notant une tentative de présenter une image d'unité et une alternative aux conservateurs et surtout à Donald Trump, président américain.
«On s'adresse à l'électorat libéral qui va devoir choisir un ou un chef. Mais on s'adressait aussi d'une certaine façon à l'ensemble de la population canadienne pour tenter de présenter le Parti libéral du Canada comme étant une réelle alternative aux prochaines élections qui, selon les dernières rumeurs, le seraient probablement plus tôt que tard. Donc, cette image d'unité là qu'on a ressentie, elle était aussi pour montrer qui est le Parti libéral qui rejoint les gens malgré les certaines différences qu'on a tenté de mettre de l'avant de la part des candidats.»
Les candidats ont également abordé des thèmes spécifiques au Québec, comme la loi sur la laïcité et le déclin de la langue française.
Écoutez l’entrevue accordée à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.