À l’occasion du Jour de la Terre, des citoyens et membres d’organismes de l’Estrie se mobiliseront aujourd’hui pour réclamer une action plus ambitieuse en matière de justice climatique.
La marche, organisée en plein cœur de Sherbrooke, vise à interpeller les élus fédéraux en cette période électorale.
Les participants dénoncent la surexploitation des ressources naturelles et les inégalités sociales croissantes. Ils exigent un virage rapide vers un modèle plus équitable et durable. Parmi leurs revendications: l’élimination complète des énergies fossiles d’ici 2030 et l’instauration d’une taxation accrue sur la richesse afin de financer la transition écologique.
Le cortège s’élancera le mardi 22 avril à 17h depuis le parc Jacques-Cartier, marquera un arrêt symbolique devant le bureau de la députée Élisabeth Brière, puis se dirigera vers l’hôtel de ville de Sherbrooke, où des prises de parole sont prévues.
Dans un geste d’encouragement à la participation citoyenne, la Ville de Sherbrooke a annoncé que le transport en commun sera gratuit pour tous aujourd’hui.
Par cette mobilisation, les manifestants espèrent envoyer un message fort : la justice climatique doit devenir une priorité politique incontournable.
Enjeux tarifaires
La question des changements climatiques est reléguée dans l'ombre des enjeux tarifaires au sud de la frontière alors que la campagne fédérale bat son plein.
Selon le baromètre de l’action climatique, 67 % des Québécois ressentent de l’impuissance face à la crise climatique, en ce Jour de la Terre.
74 % des Québécois pensent que le gouvernement fédéral devrait en faire plus pour les changements climatiques.
Pourtant, l'économie est intimement liée aux questions de changements climatiques, indique Andréanne Brazeau, chargée de cours en négociations climatiques internationales à l'Université de Sherbrooke.
Écoutez l’entrevue accordée à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.