L'absence de données précises sur le nombre de logements vacants et la difficulté d'appliquer une taxe sur ces logements sans un registre adéquat nuit considérablement au travail de la ville qui cherche à combattre la crise du logement. Du moins, c'est l'avis de Luc Rabouin, chef de Projet Montréal.
Montréal a d'ailleurs l'intention de modifier la réglementation pour contrer les logements Airbnb et autres immeubles vacants.
Écoutez Luc Rabouin, chef de projet Montréal, en discuter avec Élisabeth Crète, au Québec Maintenant, vendredi après-midi.
«Il faut passer aux amendes, c'est clair. C'est une étape absolument incontournable. C'est la même chose avec une taxe sur les logements vacants. À un moment donné, on veut que les gens le fassent de bonne foi, puis qu'on trouve des gens qui ne sont pas de bonne foi. Il faut d'autres outils pour les forcer à faire le nécessaire.»
La ville envisage également des amendes pour encourager la conformité des propriétaires de bâtiments vacants ou mal entretenus.