François Legault menace d'imposer une loi spéciale afin de mettre fin aux moyens de pression des médecins s'ils ne «négocient» pas avec son gouvernement.
De son côté, le ministre de la Santé, Christian Dubé, écarte la solution d'arbitrage proposée par les fédérations, jugeant cette option trop coûteuse.
Écoutez le président de la Fédération des médecins spécialistes du Québec, Vincent Oliva, aborder cette nouvelle fronde du premier ministre, mercredi après-midi, à l'émission de Philippe Cantin.
Malgré les affirmations de François Legault sur le refus de négocier des deux fédérations médicales, Oliva soutient que quinze rencontres ont eu lieu avec le Conseil du trésor depuis juin au cours d'un «blitz», mais que le ministre Christian Dubé a préféré mettre le tout de côté et imposer son projet de loi 106 plutôt que de poursuivre dans la voie de la négociation.
Mais pourquoi François Legault fait-il de telles affirmations?
«Soit qu'il est mal informé ou qu'il veut créer une escalade parce que depuis le début, on se demande vraiment pourquoi on se retrouve dans une situation comme ça. [...] Ce qu'on a besoin, c'est des ressources, c'est des infirmières, des inhalothérapeutes, des salles d'opération, mais si vous voulez mettre des cibles, on est prêts à les considérer. Par contre, si on accepte des cibles, vous devez vous mettre également des cibles et prendre des engagements pour nous fournir les ressources.»