Radio-Canada a révélé que seuls 17% des discours de Mark Carney sont en français, suscitant un débat animé sur le recul du bilinguisme au Canada. Selon des experts, c'est un recul de l'usage du français par un premier ministre.
Est-ce un précédent dangereux pour l'identité québécoise?
Qu'indique ce fait sur l'accès aux langues en éducation?
Écoutez Christian Dufour, politologue et chroniqueur à l’émission Signé Lévesque, répondre à ces questions, jeudi, au micro de Radio textos avec Marie-Eve Tremblay.
«Comment ça se fait qu'il [Mark Carney] ne se soit pas organisé pour avoir un français plus fonctionnel? Moi, j'ai toujours dit que ça ne démontrait pas un grand intérêt pour le Québec. Au-delà des belles paroles, là, maintenant, comme premier ministre... Son français est pénible. Il est difficile à suivre.»