Le Québec et l’Estrie vivent une sécheresse exceptionnelle depuis quelques mois.
On s’en ressent par des records de faibles précipitations et des niveaux critiques du fleuve Saint-Laurent.
Alain Webster, professeur à l’Université de Sherbrooke, relie cette crise à la hausse historique du CO2 atmosphérique et aux changements climatiques.
Invité sur les ondes du 107,7 Estrie, M. Webster insiste sur l’urgence d’abandonner les énergies fossiles au profit des renouvelables, tout en adaptant les pratiques agricoles et hydriques pour préserver l’écosystème et le bien-être des citoyens.
«C'est le 30ᵉ mois de suite, deux ans et demi où il fait plus chaud chaque mois que la température normale. Très peu d'eau en même temps depuis les trois derniers mois. Les résultats des conditions de sécheresse qui sont effectivement exceptionnelles et catastrophiques pour un ensemble d'intervenants sur notre personnel.»