Selon une étude de l'UQAM, entre 4 et 26 % des personnes LGBTQ+ au Québec ont été victimes de thérapies de conversion, parfois motivées par des biais ou des motifs pécuniaires (exorcisme à 300 $).
Julien Rougerie, formateur à la Fondation Émergence, est en tournée provinciale au Québec à ce sujet.
Les thérapies de conversion sont interdites au Canada, mais restent une menace discrète, notamment dans les milieux de la santé et religieux, dit-il.
«Ça peut être motivé par des motifs pécuniers, mais parfois c'est tout simplement des professionnels de la santé qui ont des biais négatifs vis-à-vis de la diversité sexuelle et de genre. Donc, peut-être qu'ils vont orienter leur accompagnement ou les soins qu'ils offrent à la personne vers l'évitement de cette réalité.»
L’intolérance demeure élevée, avec 40 % des jeunes sondés mal à l’aise avec des camarades LGBTQ+, déplore-t-il, invité lors de l’émission Que l’Estrie se lève.