Ce 6 décembre marquera les 36 ans de la tuerie de Polytechnique à Montréal, un attentat antiféministe ayant causé un traumatisme durable au Québec.
Julie Dionne, porte-parole du collectif Pas une de plus à Sherbrooke, déplore l’augmentation des féminicides en 2025, avec 18 cas.
Elle remarque aussi la persistance de la violence envers les femmes et rappelle l’importance du contrôle des armes à feu.
Il y a nécessité d’agir sur le contexte social et la prévention, notamment auprès des jeunes hommes, dans le cadre de la campagne des douze jours d’action, ajoute Mme Dionne, invitée sur les ondes du 107,7 Estrie.
«Ces femmes-là ont été assassinées parce qu'elles étaient considérées par le tueur comme étant féministes. Il avait une liste de féministes. Donc, je pense, pour tout le monde, ça a été vraiment un choc. Je me rappelle d'avoir entendu des hommes qui disaient qu'il pensait qu'il se faisait séparer des femmes parce que les femmes ne se feraient pas tirer dessus».
Écoutez l'entrevue accordée à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.