Le taux de fécondité est historiquement bas au Québec, avec de fortes disparités régionales.
C’est effectivement le cas en Estrie, où Sherbrooke fait partie des villes les moins fécondes dans la province (1,32 enfant par femme en 2024).
Toutefois, le Val-Saint-François et le Haut-Saint-François figurent parmi les MRC avec une fécondité parmi les plus élevées au Québec.
Le taux y est respectivement de 2,01 et 2,07 enfants par femme, selon les données de l'Institut de la statistique du Québec.
Invitée à commenter, la professeure Sophie Mathieu, spécialiste des politiques familiales de l’Université de Sherbrooke, explique que le coût du logement, l'accès aux services de garde, la conciliation travail-famille et les politiques familiales influencent la fécondité.
«On est dans un creux historique. On arrive à une fécondité que le Québec a vue à la fin des années 80. Là, on revient dans ce creux-là. Donc, c'est tout à fait historique. C'est très singulier, ce qu'on voit. La fécondité diminue dans plusieurs pays, mais là on atteint vraiment un creux.»
Source: UdeS
Elle souligne que, malgré des congés parentaux avantageux au Québec, des modèles plus généreux existent en Suède et Islande, favorisant l’égalité et la natalité.