L’année 2025 a été marquée par des perturbations dans le secteur aérien canadien, notamment Air Canada et maintenant Air Transat.
Il y a risque de grève, causant du stress chez les voyageurs, mentionne Andrew D'Amour, cofondateur de la plateforme Flytrippers.
Les grèves restent rares au Canada comparé à l’Europe, mais l’impact est significatif en haute saison.
Il conseille de s’informer sur ses droits : en cas d’annulation, les passagers ont droit à un vol sur un autre transporteur ou à un remboursement complet.
«Avec Transat, l'impact est un peu moins énorme parce que c'est un plus petit transporteur. Mais ça reste qu'on est pendant la période la plus achalandée de l'année.»
M. D’Amour recommande d’utiliser une carte de crédit de voyage pour bénéficier d’assurances supplémentaires.
Enjeux financiers
Invité à commenter, le chroniqueur économique François Gagnon remarque que les enjeux financiers de ces conflits de travail sont importants.
Le transporteur Air Transat est fragilisé, avec perte de 118 millions $ en 2024 et valorisation boursière de 102 millions. L’employeur propose 59 % d'augmentation salariale à ses pilotes, mais une grève pourrait menacer sa survie.
«Transat est une très belle entreprise, un excellent service, mais il y a une grosse différence entre Transat et les autres compagnies aériennes, parce que ce sont des charters, c'est-à-dire qu'on fait des vols nolisés pour le sud, pour l'Europe, etc. Ce n'est pas comme un transporteur comme Air Canada qui elle a des destinations quotidiennes vers l'Europe, vers l'Asie.»
Écoutez les entrevues accordées à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.
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