Le gouvernement de la CAQ propose d'augmenter la prise en charge en échange d'avantages financiers pour dénouer la crise des médecins au Québec.
Mardi, le premier ministre François Legault a exprimé son optimisme quant à une entente prochaine avec les médecins omnipraticiens et spécialistes, visant à conclure avant l'entrée en vigueur de la loi 2 sur la rémunération des médecins en janvier.
Invité à commenter au 107,7 Estrie, mercredi matin, le Dr Benoît Heppell, président de l’Association des médecins omnipraticiens de l’Estrie, il faut faire attention avant de sauter aux conclusions concernant l’argent qui pourrait être offert pour régler le conflit.
Il souligne l'impact des erreurs de calcul gouvernementales sur le financement des GMF, menaçant leur viabilité.
«Il faut être prudent là-dedans. On ne sait pas trop ce qui se négocie. En gros, les médecins évidemment sont d'accord d'augmenter la prise en charge s'il y a des ressources qui viennent avec. D'accord avec le changement de rémunération. Il y a l'histoire des pénalités dont on ne parle quand même pas mal depuis le début. On vous coupe 15 %, vous en avez un petit peu. Si on atteint des cibles, là on parle peut-être de donner plus d'argent.»
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La crise a engendré un bris de confiance durable entre médecins et gouvernement, au-delà des enjeux financiers, ajoute le Dr Heppell.