Le gouvernement fédéral d’Ottawa propose une réforme du Code criminel pour que les féminicides soient automatiquement considérés comme des meurtres prémédités.
Ce changement vient renforcer la défense des victimes et la sévérité des peines.
Invité à commenter, Pierre-Hugues Boisvenu, ancien sénateur et fondateur de l’Association des familles de personnes assassinées ou disparues, a mentionné qu’il réclame une réforme du genre depuis longtemps.
«Ça fait au moins quinze ans que je pousse sur ce dossier-là pour faire en sorte qu'une femme qui vit l'enfer pendant des années avec un conjoint ou un ex-conjoint, que ce meurtre-là soit considéré comme meurtre au premier degré. Une femme va être agressée sexuellement et assassinée. Le Code criminel est très clair. C'est automatiquement un meurtre au premier degré.»
M. Boisvenu rappelle l’importance d’une approche polyvalente incluant, le bracelet électronique et la commémoration du 6 décembre 1989 (Polytechnique).
Il espère aussi que le projet de loi ne soit pas affaibli en comité.