Dans sa chronique, Antonine Yaccarini analyse de la tempête au Parti libéral du Québec (PLQ), marquée par une enquête criminelle de l’UPAC sur le financement de la campagne de Pablo Rodriguez et l’usage de fonds publics à des fins partisanes.
L’ancien candidat à la chefferie, Karl Blackburn, est intervenu sur RDI pour demander à M. Rodriguez de réfléchir à son avenir politique.
Une autre tuile lui tombe dessus jeudi matin, alors qu’on apprend qu’il a loué un local qui appartient à son épouse pour sa campagne.
«Il faut préciser qu’il n'y a rien d'illégal. En fait, il n'y avait rien d'illégal non plus, semble-t-il, à payer des gens pour voter dans la course à la chefferie. Il faut le rappeler. Ce n'était pas dans la loi. C'est des questions éthiques. Ce n'est pas grave d'avoir un local électoral qui appartient à un membre de ta famille si tu payes. C'est de l'offrir gratuitement qui serait illégal. Mais ça fait quand même drôle de se dire bon ben c'est un autre 20 000 piastres qui, au lieu d'aller à un propriétaire x, y, z, va à sa famille.»
Antonine aborde aussi la réponse de François Legault, chef de la CAQ, qui affirme rester en poste malgré la pression et des sondages négatifs, misant sur l’économie pour se repositionner face au Parti québécois et au PLQ.