L'Unité permanente anti-corruption (UPAC), est intervenue à l'Hôtel de ville d'East Angus, mercredi, appris le 107,7 Estrie.
Selon des sources, une plainte formelle a mené à l'ouverture d'une enquête de l'UPAC.
L'investigation viserait le climat général à l'hôtel de ville d'East Angus, les caméras de surveillance et la direction générale de la petite municipalité de 3600 habitants du Haut-Saint-François.
L'UPAC a confirmé vendredi qu'elle mène une enquête, mais elle refuse toutefois de donner des détails à ce stade-ci pour ne pas nuire à sa collecte de renseignements.
Selon les informations obtenues, des policiers de la Sûreté du Québec accompagnaient les agents de l’UPAC.
La mairesse confiante
Source: Tirée de Facebook
Au micro de Martin Pelletier vendredi midi, la mairesse de la municipalité, Lyne Boulanger, a admis que l’arrivée inattendue de membres de l’équipe de l’UPAC, le jour de la Saint-Valentin, a causé un certain émoi à l’hôtel de ville.
«Leur arrivée a été une surprise. Ils arrivent sans avertissement. Le climat est devenu fragile et instable», a-t-elle expliqué sur les ondes du 107,7 Estrie.
«Surtout quand c’est la première fois de ta vie que ça arrive.»
Mme Boulanger ajoute que le département des ressources humaines a pris le dossier en main pour venir en aide aux employés et qu’elle laisse le processus de l’enquête se dérouler.
La municipalité collabore à l’enquête, assure-t-elle.
Une réorganisation municipale a eu lieu dans les dernières années, a-t-elle avoué, tout en certifint que tout ce qui a été fait était «légal».
«Le travail se poursuit», mentionne la mairesse.
Lyne Boulanger, qui n’était pas à l’hôtel de ville quand les agents de l’UPAC se sont présentés, se dit confiante que le «résultat sera positif» une fois l’enquête terminée.
«Je ne sais pas quand on aura les résultats de l’enquête. On va la laisser suivre son cours», dit-elle.