À l'instar d'autres villes, Sherbrooke réfléchit de plus en plus sérieusement à une taxe sur l'immatriculation qui pourrait financer le transport en commun.
En avril, le gouvernement de la CAQ avait permis à la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) de facturer aux résidants des couronnes de Montréal la taxe sur les immatriculations imposée depuis plus de dix ans aux Montréalais.
À partir de 2024, la somme facturée aux automobilistes sera de 59 $.
Mardi soir, la mairesse de Sherbrooke, Évelyne Beaudin, a affirmé que le projet sera abordé très prochainement au comité exécutif de la Ville.
Plan stratégique
Par ailleurs, la Ville de Sherbrooke veut augmenter ses services de 3% dans le cadre de sa planification des prochaines années. Elle s’attend à une augmentation de 15% de son achalandage, selon son plan stratégique dévoilé mardi soir.
La Ville ambitionne aussi que 65% de sa flotte soit électrifiée en 2032, selon le plan qui compte 52 actions.
Il faut dire que la population de la région de Sherbrooke a augmenté de 7,2% depuis 2016. Pour 2032, on anticipe une augmentation de 13% de sa population.
La STS évalue une bonification du service à la demande et les valideurs électroniques pourraient n'être livrés que dans trois ans.
Plus tôt cette semaine, on apprenait que la STS allait recevoir 40 autobus électriques.