La Commission municipale a livré son rapport proposant 17 recommandations en lien avec le climat politique et le fonctionnement de la ville, dénotant plusieurs lacunes.
Deux juges arbitres se sont déplacés à Sherbrooke ce printemps sur le fonctionnement du conseil et le climat interne, rencontrant une trentaine d’élus et des employés de l’administration.
Ils ont dénoté des lacunes quant à la complexité du cheminement des dossiers des commissions, au comité exécutif vers le conseil municipal, l’incompréhension des rôles de chacun et ont fait des constats quant à une possible ingérence entre le politique et l’administratif.
Ils proposent de créer un tableau de bord pour faire le suivi des différents dossiers. Il est aussi fortement suggéré de modifier le code d’éthique des élus pour prévoir des règles interdisant leur ingérence dans l’administration de la Ville.
Aussi, la CMQ propose de modifier le règlement 1300 pour ajouter un droit de réplique en séance publique et d’abolir la partie atelier de travail en comité exécutif pour gagner en temps et efficacité.
Du côté des élus, il est fortement recommandé de suivre des formations poussées sur le respect des autres, la notion de confidentialité et sur le rôle de différentes instances.
Les accompagnateurs recommandent aussi une refonte du fonctionnement des commissions politiques mises sur pied à Sherbrooke et de revoir le processus des avis de proposition qui est mal compris.
En cas de conflit interpersonnel entre des membres du conseil, il faudra recourir le plus tôt possible à la médiation, aux frais de la Ville pour éviter que les conflits s’enveniment.
Un comité transpartisan pour élaborer un plan d’action se mettra en place, il comptera des élus de Sherbrooke Citoyen et indépendants, deux membres de l’administration et un membre externe de la Ville de Sherbrooke.
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