Le projet de transformer le terrain d'une fermette en développement immobilier par la municipalité de Maricourt ne passe pas auprès de la population.
Quatre-vingt-quinze personnes se sont déplacées le 2 décembre pour signer un registre et exiger un scrutin référendaire sur la question.
Ces citoyens s'opposent au règlement d’emprunt de 1,5 million de dollars adopté par leur municipalité le 25 novembre dernier pour acheter la fermette.
La municipalité veut ensuite diviser la terre de 144 acres et revendre des terrains pour du développement domiciliaire, a expliqué le maire Jean-Luc Beauchemin lors de l’émission Que l’Estrie se lève.
«La plupart des gens sont déçus parce qu'il y en a qu'ils ne voudraient pas avoir plus de monde dans la municipalité. Mais en règle générale, ils sont déçus parce qu'on a manqué au niveau de l'information.»
Comme une «drogue dure»
Invité à réagir, l’ancien maire Stéphane Gendron s’est demandé si c’est le rôle d’une municipalité comme Maricourt de procéder à pareille opération.
Le commentateur y voit «une fausse bonne idée».
«Il y a deux choses. On a essayé de se fusionner avec Valcourt. Les citoyens ont voté contre. La première question: est-ce qu'on a bien vendu le projet de fusion? On ne le sait pas. La fusion ne marche pas. On a besoin de taxes. On s'en souvient, pour les élus municipaux, leur cocaïne, leur drogue dure, c'est les taxes municipales, parce qu'il faut engranger. C'est une machine à taxes pis ça prend de la taxe. Donc il faut avoir des maisons neuves pis ça prend de la taxe.»
Source: Archives Cogeco Média
Écoutez les entrevues accordées à l’animateur Jean-Sébastien Hammal.