La Ville de Val-des-Sources voudrait se porter acquéreur des actifs de l'entreprise Tergeo, qui est en faillite.
Elle veut relancer son économie de façon plus diversifiée avec des terrains industriels à grande valeur ajoutée.
La Ville envisage d’accueillir entre sept et dix entreprises sur les terrains de Tergeo, autrefois connue sous le nom d’Alliance Magnésium.
Tergeo s'est placée à l'abri de ses créanciers en septembre 2023.
«Ces entreprises pourront bénéficier d'un accès aux millions de tonnes de résidus miniers amiantés (RMA) déjà présents sur le site»,soutient Stéphane Alain, directeur général adjoint au développement du territoire de Val-des-Sources.
«Une occasion rêvée pour développer son entreprise dans un milieu enrichissant et une communauté dynamique.»
La Ville de Val-des-Sources a eu son lot de difficultés au cours des dernières années avec les échecs successifs de Magnola, Alliance Magnésium et Tergeo, fait-on remarquer.
« Nous avons appris de nos erreurs et nous voulons, par cette acquisition d'un site industriel hautement stratégique pour notre développement, relancer notre économie de manière efficace et diversifiée» réagit Hugues Grimard, maire de Val-des-Sources.
Sept acheteurs
En appui à cette stratégie, Val-des-Sources aurait réuni plusieurs partenaires privés et publics dont Exterra Solutions Carbone.
Sept acheteurs potentiels différents avaient tenté de faire l’acquisition de l’entreprise Tergeo.
Les trois créanciers garantis sont Wilmington Trust, Investissement Québec (IQ) et le groupe Giampolo qui souhaitent récupérer tout près de 100 millions de dollars.
Annexion à Val-des-Sources
Cette nouvelle survient alors qu’on apprend que des citoyens de deux secteurs de Danville ont soumis une pétition pour s'annexer à la municipalité voisine de Val-des-Sources.
Les élus de Danville s’opposent à la position des citoyens, alors que 169 portes seraient transférées à Val-des-Sources.
Chose certaine la question sera débattue à la séance de lundi 12 août du conseil municipal de Val-des-Sources mais c'est le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation qui devra trancher la question si la demande va plus loin.