Les compétitions ont pu reprendre sur la piste de ski de fond à l'Université Bishop’s, jeudi matin.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, les équipes de bénévoles des Jeux du Québec ont été à pied d'oeuvre pour préparer le site de compétitions, en puisant dans des amoncellements préparés en cas de manque de neige au sol, comme c’est le cas en Estrie en ce début de mars.
«Au total, on a créé 7000 mètres cubes de neige artificielle. À la fin de la semaine dernière, il en restait 4500 mètres cubes. Puis hier soir, il en restait 2500 et ça a été suffisant», commente Jean Pinard, délégué au protocole et communications aux Jeux du Québec de Sherbrooke.
«On a même un dépôt de neige qu'on n'a pas été utilisé, mais qu'on garde en réserve. Alors, il y a environ 30 à 40, des fois 70 centimètres d'épais sur la piste pour que les compétiteurs puissent faire leurs trois épreuves.»
La compétition a débuté vers 9h. Le fond est stable et sécuritaire, mais les jeunes skieurs doivent adapter le fartage des skis, ajoute M. Pinard, membre de l’équipe du Club de ski de fond Orford.
On parle donc d’un autre coup de maître de cette équipe des bénévoles baptisés les «Yétis» de la neige artificielle. Ils ont fait des pieds et des mains pour la fabrication, la conservation et l'étalement de la neige sur la piste aménagée sur le site du club de golf Vieux-Lennox, rappelons-le.
Le circuit de course est d'environ un kilomètre.
«Des lacs»
Les bénévoles ont dû composer avec des problèmes d'humidité. «Des lacs se sont créés à l'intérieur du circuit. On a dû installer des pompes pour vider l'eau. Dans d'autres secteurs, on a dû carrément creuser dans la piste, mettre un drain agricole pour évacuer de l'eau quand c'était possible», explique M. Pinard.
«L’opération a été assez difficile, mais couronnée de succès. Vers 2 h du matin, une autre équipe est rentrée au travail pour finaliser la préparation de la piste. À 7 h, les compétiteurs ont pu se pratiquer.»
Écoutez l’entrevue accordée à Jean-François Desnoyers.
Source: Tirée de Facebook