Les évictions sont devenues «une véritable épidémie au Québec. Des gens se font expulser de leur logement. Et quand on a 70, 75, 80 ans, qu'on vit sur notre vieux gagné en pleine crise du logement, perdre son logement à cet âge-là, c'est une tragédie!»
Le co-porte-parole de Québec solidaire. Gabriel Nadeau-Dubois, était à Sherbrooke vendredi afin de parler de l'élargissement de la «loi Françoise-David».
On doit mieux protéger les aînés et les locataires aînés afin d’éviter les expulsions des logements, dit-il. invité à commenter lors de l’émission Que l’Estrie se lève.
«C'est une loi qui a été adoptée par tous les partis ensemble en 2016. C'était une idée de ma prédécesseure, donc Françoise David, de Québec solidaire. Elle protège les aînés de plus de 70 ans qui sont dans leur logement depuis dix ans ou plus et qui sont à très faibles revenus. Donc contre des évictions», commente M. Nadeau-Dubois.
«Il faut la moderniser parce que la crise du logement s'est empirée depuis. Elle fait mal aux hommes et aux femmes de cette génération-là. Ça peut mener à l'itinérance, à des problèmes de santé. Il faut la moderniser.»
Écoutez l’entrevue intégrale accordée à Jean-Sébastien Hammal.
Parler de souveraineté
Alors que le Parti québécois trône dans les sondages et que son chef Paul Saint-Pierre Plamondon en parle de la souveraineté, Québec solidaire tente de se faire une place dans le débat.
La députée solidaire Ruba Ghazal était aussi à Sherbrooke vendredi pour parler de souveraineté.
«Je me déplace ce matin et je vais continuer à faire la tournée à travers le Québec. Et plus on est nombreux au Québec, les indépendantistes, à parler d'indépendance et à la promouvoir, mieux c'est une bonne nouvelle», commente-t-elle.
«Au Conseil national, c'était en février 2023, les membres ont demandé que cette campagne soit mise sur pied. Je ne me rappelle pas des sondages, mais à l'époque, je ne pense pas qu'il y avait une montée du PQ. Donc ce n'est pas quelque chose de vraiment bizarre de parler d'indépendance. Moi, je l'ai fait beaucoup au cours de la dernière année dans le cadre de la course à l’élection du porte-parole.»
Pour la députée de Mercier, il s’agit d’une occasion de parler «de mon amour du Québec, de la protection de notre culture, de la langue française», dit-elle lors de l’émission Que l’Estrie se lève.
«J'ai appris le français. Quand je suis arrivé au Québec, j'avais dix ans. Je ne le parlais pas. C'est en apprenant le français, en apprenant à chanter des chansons de Félix Leclerc dans une classe d'accueil, que j'ai appris. J'ai appris aussi à devenir Québécoise, à m'attacher à cette culture.»
Écoutez l’entrevue intégrale accordée à Jean-Sébastien Hammal.
Source: Tirée de Facebook