Vendredi dernier a marqué le début de la saison pour l'Association des producteurs de fraises et de framboises du Québec. Des inquiétudes apparaissent.
La concurrence des produits à bas prix venant de la Californie et du Mexique sur le marché est forte.
Andrée-Anne Fisette, copropriétaire de la ferme Saint-Élie, fait remarquer que les producteurs de fraises du Québec doivent se confirmer aux normes environnementales. «On a vraiment une ambiance de travail qu'on veut garder. On veut que ça soit agréable de travailler à la ferme. Ça amène des coûts», résume-t-elle.
«L'essence augmente. Ça nous affecte aussi. Donc toutes nos dépenses suivent.»
Mme Fisette a partagé son optimisme pour la saison malgré un printemps froid, avec une première récolte de fraises hâtive satisfaisante.
Elle a souligné l'importance de privilégier les fruits québécois pour soutenir l'économie locale.
Andrée-Anne Fisette affiche son optimisme pour ce début de saison malgré un printemps froid. La première récolte de fraises a été hâtive et semble satisfaisante, dit-elle.
Écoutez l’entrevue accordée à Jean-Sébastien Hammal.