Les négociations se poursuivent entre les infirmières et le gouvernement.
Selon Stéphanie Goulet, présidente par intérim du Syndicat des professionnels en soins des Cantons de l'Est affiliée à la FIQ, les pourparlers sont toujours en cours avec le gouvernement concernant la flexibilité et la mobilité du personnel soignant.
Sur les ondes du 107,7 Estrie, elle a exprimé des inquiétudes quant à la qualité et la sécurité des soins, soulignant que les demandes gouvernementales ne correspondent pas à ce qui est présenté comme volontariat et pourraient nuire à l'expertise des professionnels.
Participant à une manifestation mardi midi, Mme Goulet a mentionné également la lenteur des négociations, les irritants majeurs comme la rémunération et la discrimination de traitement, et la possibilité d'une grève pour faire avancer les discussions.
«On a le mandat de nos membres pour aller en grève, même jusqu'à une grève illimitée. C'est sûr qu'on suit le rythme de la négociation pour voir», note-t-elle.
La fermeture de lits et la pénurie de professionnels en soins sont aussi des préoccupations, surtout en vue de l'été.
Écoutez l’entrevue accordée à Marc Toussaint.