La compagnie Altitude Centre de l'Aviation est en train de développer un service de taxi aérien à partir de l’aéroport de Sherbrooke.
Le propriétaire Alexis Étienne dispose d’une flotte d’avions pouvant offrir des vols vers plusieurs destinations.
«C'est au bon vouloir des clients. Si les personnes veulent faire quinze rotations dans la semaine sur une place, par exemple, aller à Toronto et revenir, ça se fait très rapidement. On parle d'une heure de vol, on est rendu sur une zone comme Toronto. C'est très accessible», explique-t-il.
«En termes de tarif aussi, ça devient intéressant quand les personnes viennent pour remplir l'avion avec du personnel, des employés pour aller dans le Nord. On a des compagnies électriques, des compagnies de bâtiment qui nous ont approchés pour pouvoir trouver des solutions pour aller dans le Nord et être libres de leurs propres horaires avec leurs propres machines.»
«Une demande locale»
Le marché est là, dit-il, tout en soulignant s'être fait conseiller de ne pas tenter sa chance dans la région de Sherbrooke.
«Ça répond à une demande locale. En ce moment, on est en train de se rapprocher des chambres de commerce parce qu'on a beaucoup de demandes. Les compagnies sont moins motivées à appeler des compagnies de l'extérieur qui feraient comme un taxi, sauf qu'ils vont facturer le fait de venir à Sherbrooke, ensuite de vous envoyer quelque part», explique l’homme d’affaires.
«Ce trajet peut être très économique si les avions sont déjà basés à Sherbrooke. Donc, on est en plein dedans en ce moment.»
La compagnie Altitude Centre de l'Aviation souhaite la mise en place d'une charte d'opération pour Transport Canada.
On a également élargi son école de pilotage avec douze avions et un nouveau simulateur de vol et on envisage de devenir un collège pour former des pilotes internationaux et locaux.
Des investissements de 4,5 millions $ sont prévus pour l'expansion, incluant la construction de quatre à six bâtiments sur l'aéroport et l'achat de simulateurs de vol avancés.
Écoutez l’entrevue accordée à Marc Toussaint.