Le Sherbrookois Richard Fortier n’a pu entrer dans des commerces de la ville en raison de son chien d’assistance.
Cela va à l’encontre de la loi québécoise protégeant ce droit.
Sa chienne nommée Fanny l'aide avec dans ses moments d'anxiété depuis trois ans, assure M. Fortier.
Ce dernier dit avoir suivi une formation spécifique pour l’accompagnement de son animal.
«C'est comme un aveugle avec son chien Mira. C'est ma béquille et c'est elle qui décide de tout. Et quand elle voit que je ne vais pas, elle s'approche de moi, elle me donne de l'affection», relate-t-il.
«Ce n'est pas un chien comme les autres. Il y a des critères à passer, si on parle d'agressivité, d'obéissance, de comportement en public.»
Selon lui , le gouvernement devrait être plus strict avec les propriétaires de commerces en ce qui concerne le non-respect de la loi sur les chiens d’assistance.
Carrefour de l'Estrie
M. Fortier a été victime d’un incident survenu au Carrefour de l'Estrie lorsqu’on a considéré Fanny comme un animal de compagnie.
Selon lui, l’animal fait de la «zoothérapie» avec des gens qui sont craintifs des chiens. «Ils sont les premiers à s'approcher d'elle parce qu'ils voient qu'il n'y a pas d'agressivité dans ce chien-là», complète-t-il.
«C'est vraiment calmant.»
Écoutez l’entrevue accordée à Marc Toussaint.