Le feu de forêt à Jasper en Alberta est le théâtre de scènes apocalyptiques.
La superficie de territoire incendié a triplé depuis mercredi, atteignant 360 kilomètres carrés, de nombreux bâtiments ont été détruits, des centaines de personnes ont dû évacuer.
«Bien que les infrastructures essentielles comme l'hôpital, les services d'urgence, les écoles, les centres de traitement des eaux ont été épargnés, la situation est vraiment grave», résume Eli Nkulu, journaliste à la radio CITÉ 97,9 FM à Edmonton.
Les témoignages reflètent une solidarité et une résilience malgré la gravité de la situation, ajoute-t-il.
«Parmi ces évacués, nous avons récolté quelques témoignages. Il y a une certaine solidarité et de la résilience face à cette catastrophe. Les gens sont partagés. Certains sont un peu plus positifs. Ils estiment que Jasper, ce n'est pas juste les infrastructures et tout ce qui a été construit. Jasper, c'est les montagnes, les arbres. Et puis les montagnes seront toujours là, les arbres vont repousser», résume M. Nkulu, qui est intervenu sur les ondes du 107,7 Estrie vendredi.
«Par contre, d'autres ne le prennent pas vraiment de la même façon. Ils peuvent constater sur les réseaux sociaux comment leurs maisons sont détruites, les sites touristiques des sites historiques qui sont détruits. Plusieurs sont perdus par rapport à cela. C'est une situation très inquiétante.»
Des pays comme l'Australie et l'Afrique du Sud ont envoyé des pompiers pour prêter main-forte. Des membres des Forces armées canadiennes sont arrivés sur les lieux jeudi, note-t-il.
Écoutez l'entrevue accordée à Marc Toussaint.
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