Hydro-Sherbrooke pourrait se laisser tenter par l’énergie solaire.
Malgré les incertitudes sur son éligibilité à répondre à l’appel d'offres d'Hydro-Québec pour 300 mégawatts réservés au solaire, la société municipale veut examiner cette possibilité.
Le directeur Christian Laprise croit qu’il s’agit d’une «opportunité, mais on n’est pas certain d’être admissibles. Mais si on est éligibles, on veut pouvoir soumettre quelque chose», dit-il.
«On est à débroussailler le potentiel de participer, étant donné qu'on pourrait avoir des terrains qui sont adaptés pour ça.»
La société d'État a annoncé qu'elle réservait 300 mégawatts d'électricité à la filière solaire dans les prochaines années. Les propositions sont attendues à partir de décembre 2024.
«Ça s'adresse au réseau de distribution d'Hydro-Québec. Ce qu'on propose de faire, c'est de le connecter sur le réseau de distribution d'Hydro-Sherbrooke, mais de le mesurer de façon à être compensé, comme si c'était sur le réseau d'Hydro-Québec, de faire une entente particulière dans ce sens-là», mentionne M. Laprise.
«On parle d'un parc sur des terrains artificialisés. Autrement dit, prendre des bouts de terrain qu'on peut valoriser», ajoute-t-il.
Maisons et centres commerciaux
Il n’est pas question d’utiliser les toits de maison ou de centres commerciaux, comme le Carrefour de l’Estrie, assure Christian Laprise.
«La difficulté de mettre des panneaux solaires sur les toits c’est au niveau structurel, pour pouvoir prendre la charge supplémentaire du poids, en même temps des charges de vent qui viennent appliquer une force sur les panneaux et par conséquent sur le toit», explique-t-il, invité lors de l’émission L’Estrie Aujourd’hui.
Pour Hydro-Sherbrooke, l'énergie solaire serait complémentaire, dans le but d’une diversification des sources d'énergie, selon le gestionnaire.
Écoutez l’entrevue accordée à Steve Roy et Valérie Saint-Jean.