Les négociations entre les 130 employés syndiqués et la direction du Zoo Granby, si elles progressent quelque peu, ne le font pas rapidement.
« Je vais vous dire sincèrement, dans les dernières semaines, on a eu quelques avancées intéressantes pour les horaires de travail dans certains groupes, certains secteurs du zoo. Mais malheureusement, je peux vous dire aussi, je résume en gros, il y a vraiment une fermeture où on reste sur des positions chez le syndicat, sur les demandes initiales, et ça malgré les points ou les points sur lesquels on a fait des avancées : des points pour lesquels on a vraiment tenté de rejoindre les deux bouts », argumente Paul Gosselin, directeur général du Zoo de Granby.
« Comment ça se déroule? Ça avance pas assez vite à mon goût. »
Depuis le début des négocations, M. Gosselin perçoit une importante influence de l'affiliation syndicale, situation qui le met en position compliquée, considérant qu'il est « très à l'aise » avec ses propositions à la table des négociations.
« Je trouve déplorable en ce moment parce que, historiquement, on n'a jamais été vraiment dans un univers de conflit avec nos syndiqués, toujours été dans une approche très très collaborative », renchérit le DG.
Malgré ces grèves, les trois parcs, les restaurants, les boutiques et la mission du Zoo de Granby fonctionnent toujours.
« La convention touche évidemment ceux qui prennent soin des animaux, ceux qui font l'entretien du site et des techniciens, les naturalistes interprètes. Alors, il y a certaines activités qu'on a complètement arrêté de faire. Mais évidemment, quand on parle du soin, du bien-être des animaux, c'est mes cadres présentement qui assurent la relève. Puis ça se passe somme toute assez bien », assure-t-il.
Écoutez l'entrevue accordée à Steve Roy et Valérie St-Jean.