Un virus transmis par les moustiques aurait causé des décès en Nouvelle-Angleterre et serait présent au Québec.
Selon le Dr. Alex Carignan, microbiologiste-infectiologue titulaire de la chaire de recherche sur la maladie de Lyme et les infections émergentes, il n'y a pas lieu de s’alarmer outre mesure.
«Il faut surveiller ça de près parce que ça demeure une infection avec une gravité importante. Je vous dirais qu'on a déjà ce virus là sur le radar depuis quelques années, dit-il. On sait même qu'il est présent au Québec depuis quelques années.»
«Cette année, il semble y avoir une recrudescence effectivement avec quelques cas en Nouvelle-Angleterre, mais on n'a pas de cas rapportés pour le moment au Québec. C'est possible effectivement qu'on en ait. On sait que ce virus a été identifié chez des moustiques au Québec. Donc, dans les activités de surveillance, on l'a identifié, mais en fait, on s'en préoccupe parce que c'est une infection qui peut être extrêmement sévère.»
Le virus est lié au décès de quelques dizaines de chevaux, ajoute M, Carignan, invité à commenter lors de l’émission L’Estrie Aujourd’hui.
«L'être humain, en fait, est beaucoup plus rarement atteint», résume-t-il.
Il n'existe ni traitement préventif ni curatif, seulement un traitement de support.
Écoutez l’entrevue accordée à Steve Roy et Valérie St-Jean.