À partir du 1er janvier, la liste des matières pouvant être déposées dans le bac de récupération de la Ville de Sherbrooke sera uniformisée à celle des autres municipalités québécoises.
Les citoyens pourront recycler davantage de types d'emballages, contenants et imprimés, avec quelques exceptions comme les matières dangereuses et les aérosols.
Selon Ingrid Dubuc, directrice du Bureau de l'environnement de la Ville de Sherbrooke, la modernisation de la collecte sélective permet de standardiser la liste des matières qui sont recyclables partout au Québec.
Écoutez l’entrevue accordée par Ingrid Dubuc, de la Ville de Sherbrooke, à l’animateur Steve Roy.
«Pour s'aider à savoir ce qui va dans le bac, on retient trois mots: contenants, emballages et imprimés. Donc, si ça répond à la définition d'un contenant, que ce soit des contenants souples ou rigides, que ce soit un emballage, qui soit fait de papier, carton, plastique, métal, ou un imprimé, qui sont sur du papier ou d'autres fibres, tous ces éléments, on est en mesure, à partir du 1ᵉʳ janvier 2025, de les mettre au bac de recyclage.»
Le polystyrène expansé de protection et les aérosols vides sont à déposer aux écocentres, ajoute Mme Dubuc, invitée sur les ondes du 107,7 Estrie. Les bioplastiques compostables doivent être placés dans le bac brun.
Éco Entreprise Québec prendra la responsabilité de la collecte sélective, ce qui pourrait réduire les coûts pour les municipalités.
Par ailleurs, Sherbrooke poursuit un projet pilote sur la collecte de matière organique dans les institutions, commerces et industries, avec un plan de match prévu pour début 2025, signale Ingrid Dubuc.