Quand on leur pose la question, 76% des enseignants se disent en faveur de l'interdiction des cellulaires dans les écoles.
On souhaite avec cette mesure améliorer la concentration et les interactions sociales des élèves.
Appelé à commenter, Richard Bergevin, président de la FSE-CSQ, mentionne également l'importance de maintenir l'accès à Internet pour des fins pédagogiques, malgré l'interdiction des cellulaires.
Appelé à commenter, Richard Bergevin, président de la FSE-CSQ, mentionne également l'importance de maintenir l'accès à Internet pour des fins pédagogiques, malgré l'interdiction des cellulaires.
Écoutez l’entrevue accordée par Richard Bergevin, président de la FSE-CSQ, aux animateurs Steve Roy et Valérie St-Jean.
«Actuellement, la situation, c'est que les cellulaires sont interdits dans les classes, à moins qu'ils soient utilisés pour des fins pédagogiques. Ça veut dire que l'élève arrive à la porte de la classe avec son cellulaire et qu'il ne doit pas l'utiliser dans la classe. Donc on doit faire une gestion tous les jours de l'appareil dans la classe, avec des boîtes, etc. Les enseignants ont trouvé toutes sortes de façons d'agir pour essayer d'éviter la distraction, parce qu'on s'entend qu'un cellulaire dans la poche d'un élève, l'enjeu, c'est la distraction.»
En outre, une consultation sur l'établissement d'une majorité numérique à 16 ans pour l'utilisation des réseaux sociaux est en cours, avec 93% des enseignants en accord.