Les offres patronales déposées devant les représentants syndicaux des 800 ambulanciers paramédicaux membres de la FTPQ-SCFP comportaient des reculs considérables à leurs conditions de travail.
Le document déposé par les parties patronales, soit des représentants du gouvernement du Québec et d'employeurs privés, comprend notamment une reclassification salariale à la baisse du titre d'emploi et une révision des critères d'application de l'indemnité de repas pris hors zone afin d'en limiter la portée.
Selon Shawn Blanchard, vice-président, FTPQ-SCFP, ses membres sont très insatisfaits des offres.
Les hausses salariales proposées sont de seulement 8,4 % sur quatre ans, jugée insuffisante comparée aux 17% accordés au secteur public.
Elles placeraient les ambulanciers paramédicaux bien en deçà de celles consenties au secteur public québécois pour la période de 2023 à 2028, mentionne M. Blanchard, invité à réagir lors de l’émission L’Estrie Aujourd’hui.
Il critique également les conditions de travail, notamment les horaires de faction encore en place et la menace croissante de recourir à des agences privées, ce qui coûterait plus cher aux contribuables.
«Quelqu'un qui habite dans la région doit habiter à maximum cinq minutes du point de service de la caserne. Quand l'appel rentre, le paramédics doit s'habiller au milieu de la nuit, s'habiller, rentrer dans l'auto. Si son auto est dehors, la déblayer, déblayer son entrée, parfois, se rendre à la caserne, embarquer dans le véhicule. Donc, ça peut occasionner de bons délais.»
Au micro du 107,7 Estrie, M. Blanchard a dénoncé les actions de pression bureaucratique entreprises pour améliorer leur situation.