Les services ambulanciers ont été submergés par un volume d'appels exceptionnellement élevé dans la région sherbrookoise.
Cette situation a entraîné des retards significatifs dans la prise en charge des urgences réelles, certaines ambulances mettant jusqu'à 30 minutes pour arriver sur les lieux.
On rappelle à la population que le 911 et les services ambulanciers doivent être contactés uniquement en cas d’urgence médicale réelle, comme une perte de conscience, des douleurs thoraciques sévères, des difficultés respiratoires aiguës et des traumatismes majeurs ou une hémorragie importante.
Les appels non urgents détournent des ressources précieuses de personnes dont la vie peut être en danger, déplore le Syndicat des paramédics Estrie (CSN).
Samuel Côté, président du Syndicat des paramédics de l'Estrie, estime que de 35 à 50% des appels sont non urgents.
Il rappelle l'importance de réserver les appels d'ambulance pour des situations d'urgence réelle pour éviter de surcharger le système et de retarder les interventions critiques.
M. Côté note quelques exemples de cas non urgents.
«Les gens pensent qu'ils vont passer plus vite à l'urgence, ce qui n’est réellement pas le cas. On passe par le triage, comme tous les gens qui arrivent dans la salle d'attente. Je peux donner quelques exemples farfelus, mais c'est des blagues coincées, quelqu'un qui avait une bosse sur une oreille depuis deux mois. On s'entend qu'un taxi peut faire la job, appeler un ami. Les gens n’ont pas de moyen de se déplacer souvent. Il y a plein d'autres façons d'aller à l'hôpital. L'ambulance ne reste pas une solution.»
Source: Archives
Samuel Côté
Négociations
Sous un autre front, Samuel Côté mentionne que les négociations se poursuivent avec le gouvernement.