On observe un taux élevé de démission au sein des éducatrices à la petite enfance débutantes.
Une étude réalisée avec l'UQAM révèle que 50% des recrues quittent dans les deux premières années, principalement à cause de la charge émotionnelle.
Anne-Marie Bellerose, présidente de la CSQ, énumère les défis rencontrés par les éducatrices, notamment la pénurie de personnel et la fatigue émotionnelle.
«Ce n'est pas une étude syndicale, donc c'est vraiment un groupe de recherche qui se sont penchés avec une méthodologie, des contraintes. Donc, une raison est sortie, c'est la fatigue émotionnelle. Donc c'est vraiment l'élément qui ressort pour nos nouvelles recrues. Donc on s'est intéressé aux gens qui arrivaient entre neuf mois et 18 mois dès leur arrivée dans le réseau. Qu'est ce qui poussait les gens à quitter?»
Quatre recommandations sont proposées pour améliorer la situation, incluant la réduction de la fatigue émotionnelle, l'amélioration de l'accueil et de la formation, et l'offre de meilleures conditions de travail.