La grève dans le secteur résidentiel de la construction a été déclenchée à minuit.
Alexandre Ricard, porte-parole de l'Alliance syndicale de l'industrie de la construction, «espère d'autres discussions à la table des négociations».
Les travailleurs demandent une augmentation de 22 % pour le résidentiel lourd et léger, avec un ajout de 2,35 % sur quatre ans pour le résidentiel léger, afin de réduire l'écart salarial.
Il rejette les accusations concernant les hausses de coûts dans la construction attribuées à ses membres.
Source: La Presse Canadienne / Graham Hughes
«Quand on accuse les travailleurs d'augmenter les coûts, dans les dernières années, on a vécu des augmentations rocambolesques des prix des matériaux, la spéculation des terrains, les taux hypothécaires, toutes les marges de profit qui se prennent. Et on n'adresse même pas là-dessus la sous-traitance à outrance dans les différents secteurs de l'industrie de la construction.»
M. Ricard critique la réticence de l'APCHQ à négocier et espère que le gouvernement ne s'impliquera pas, faisant référence à une loi spéciale contestée en 2017.