Un travail à temps plein pour 8 $ par jour, c'est la réalité d'un jeune de 30 ans de la région de Sherbrooke qui doit composer avec une déficience intellectuelle.
Employé dans un magasin grande surface depuis deux ans, il est pourtant très apprécié, assure sa mère Sonya Bacon.
Le salaire est insuffisant pour couvrir ses frais de transport, ajoute-t-elle, invitée à réagir au 107,7 Estrie.
«Ça paye à peine sa carte de transport pour se rendre à son lieu de travail. Il lui reste à peu près 20 $ par mois dans ses poches. Il peut se payer peut-être une liqueur, un chips avec tout ça. Bref, c'est un peu de l'exploitation, je vous dirais.»
Mme Bacon plaide pour une réforme des programmes d'intégration, incluant un salaire minimum et un meilleur encadrement, pour éviter que ces individus soient traités comme des stagiaires permanents.
La Société québécoise de déficience intellectuelle demande une réforme pour mieux rémunérer ces employés et réellement les intégrer dans leur milieu de travail.