Le projet de loi 103 du gouvernement du Québec sur l’itinérance provoque une levée de boucliers au sein des organismes voués à cette problématique sociale.
Ce projet suscite des réactions, notamment de la part du Réseau Solidarité itinérance du Québec et de la Table d'itinérance de Sherbrooke.
Le projet de loi 103 vise à réguler les sites de consommation supervisés et autres services pour les personnes en situation d'itinérance en instaurant des distances minimales avec les écoles et parcs. Il donne aussi un pouvoir accru au ministre pour imposer des conditions d'opération.
Gabriel Palotta, coordonnateur de la Table d'itinérance de Sherbrooke, souligne les défis de cohabitation et le manque de ressources pour les organismes communautaires.
«Il y a des endroits où la distance n'est pas un enjeu et des endroits oui. Ce n'est vraiment pas juste ça. Est-ce qu'on parle avec les gens du voisinage? Est-ce que la Ville, le service de police, le CIUSSS est impliqué dans ces discussions-là? Ça dépend beaucoup d'une ville à l'autre. Ici, ce n'était pas le plus gros enjeu qu'on avait, disons, avec le Centre de prévention de surdoses avec Iris Estrie.»