Il y a nécessité de moderniser le dépistage du cancer du sein au Québec.
Selon Karine-Iseult Ippersiel, directrice générale de la Fondation cancer du sein, il faut réduire les longs délais d'attente pour une mammographie, qui varient grandement selon les régions, allant de deux à 33 semaines.
Invitée sur les ondes du 107,7 Estrie, elle a critiqué le programme actuel limité aux femmes de 50 à 74 ans, non inclusif pour les femmes noires et celles de moins de 50 ans, qui représentent pourtant 16 % des cas.
«Donc ces femmes-là ne sont pas prises en compte dans le programme de dépistage. Et au printemps dernier, la Fondation a sorti une pétition pour cet outil de dépistage personnalisé, qui est une espèce de méthode d'analyse génétique qui fait un test salivaire et qu'on couple avec un questionnaire qui comprend vraiment tous les facteurs de risque. Parce qu'en ce moment, le programme de dépistage est basé sur l'âge seulement comme facteur de risque, alors que c'est un parmi tant d'autres.»
La Fondation propose un outil de dépistage personnalisé basé sur un test salivaire et un questionnaire couvrant divers facteurs de risque, développé par le professeur Jacques Simard, pour une détection plus précoce et précise du cancer.
Relais pour la vie
Par ailleurs, Stéphanie Crête, gestionnaire à la Société canadienne du cancer, est venue donner les détails du Relais pour la vie qui se tiendra en fin de semaine à Sherbrooke.
L’événement va avoir lieu à la Base de plein air André-Nadeau vers 18 h et se terminer vers minuit.
«On invite les personnes qui sont touchées par le cancer à pouvoir venir rejoindre cet événement-là. Le premier tour est réservé à toutes les personnes qui sont touchées par le cancer. Il y a des gens qui sont en rémission. Il y a des gens qui sont actuellement en traitement. Il y a des gens qui sont porteurs de gènes.»