Malgré les incertitudes économiques et les défis liés à la mise en marché, l’industrie acéricole affiche un optimisme renouvelé en Estrie.
Selon le président des Producteurs agricoles de l’Estrie, Jonathan Blais, la région pourrait recevoir jusqu’à 1,5 million de nouvelles entailles, contribuant à une production estimée à 45 millions de livres de sirop d’érable cette année — l’équivalent de 150 millions de dollars en retombées économiques.
L’Estrie demeure l’une des trois plus grandes régions productrices au Québec, représentant à elle seule 16 % de la production provinciale. Ce dynamisme s’explique par une forte demande internationale, une diversification des marchés au-delà des États-Unis, et une volonté politique d’élargir les superficies dédiées à l’érable dans les forêts publiques.
Toutefois, le défi reste important : il faudra concilier les intérêts de l’industrie forestière avec ceux des producteurs acéricoles. Pour Jonathan Blais, le ministère des Ressources naturelles doit jouer un rôle clé afin de garantir l’accès aux terres et soutenir la croissance durable de cette richesse bien québécoise.
Écoutez le dossier du journaliste Jean-François Desaulniers