Le ministre de l'Éducation du Québec impose des restrictions budgétaires de 570 millions de dollars aux écoles publiques et privées.
Au Centre de services scolaire de la Région-de-Sherbrooke (CSSRS), la réduction de budget se chiffre à 22 millions de dollars. Selon Sylvain Racette, directeur général du CSSRS, cette coupe entraînera des impacts dans les services et potentiellement des pertes d'emplois.
Le CSSRS est actuellement à revoir ses règles budgétaires et le support périphérique à l'enseignement sera nécessairement touché, selon M. Racette.
Ils se feront sentir sur les activités périphériques à l'enseignement et possiblement sur les taux de réussite des élèves, assure-t-il.
Le CSSRS n’a pas de moyen de couper dans le gras, dit-il.
«Il n'y a pas de gras à couper. Je serais bien gêné, comme directeur général, de dire qu'on a du gras dans les services scolaires. Il faut se souvenir aussi qu'il y a quelques années, il y a eu une période d'austérité. Il y avait eu une sérieuse réflexion sur les services, puis on parlait tout le temps de l'administratif.»
Le ministre Bernard Drainville veut ralentir le rythme de croissance du budget en éducation en 2026, qui augmentera de 5% plutôt que 7% dans les années précédentes, une mesure qui aura des impacts directs à Sherbrooke.
Le gouvernement du Québec impose des restrictions aux centres de services scolaires pour éviter de dépasser les budgets d’ici la fin de l'année scolaire 2026.