Comme il fallait s'y attendre, une semaine après le 1er juillet, les locaux de la SPA Estrie sont à capacité.
Lundi dernier, à la veille du déménagement, l'organisme a reçu 20 chats et chatons en une seule journée, alors que la moyenne est de 7 ou 8.
La crise du logement, les coûts vétérinaires et le prix de la nourriture seraient des causes d'abandons souvent identifiées, estime Dominique Maitre, directeur général de la SPA Estrie.
Les coûts de soins vétérinaires augmentent aussi, impactant le budget de l’organisme de défense des animaux.
«C'est sûr que ça a des coûts supplémentaires. D'autant plus que même si les chiffres d'abandon sont stables depuis les dernières années, en fait, c'est des animaux beaucoup plus complexes qu'on reçoit année après année. Donc, qui nécessitent beaucoup plus de soins vétérinaires, beaucoup plus d’attention au niveau du comportement aussi. Donc, c'est sûr que ça augmente les coûts.»