Dans sa chronique, Annie Boilard, du réseau Annie RH, discute des défis liés à la recherche d’emploi pour les personnes de 50 ans et plus. Alors que près de 50% de la main-d’œuvre canadienne est âgée de 45 ans et plus, les travailleurs expérimentés se heurtent encore à des obstacles, notamment en matière de perception.
«Seulement 13% des recruteurs aux États-Unis considèrent les candidatures de 55 ans et plus, alors que 89% se disent satisfaits de leur embauche une fois qu’ils franchissent le pas », explique-t-elle à l’émission L’Estrie aujourd’hui.
Pour améliorer leurs chances, Annie Boilard recommande aux chercheurs d’emploi de mettre en valeur leurs compétences technologiques, y compris une initiation à l’intelligence artificielle, et d’actualiser leur CV en conséquence. Elle conseille également de mobiliser son réseau et de ne pas hésiter à retirer certaines expériences trop anciennes pour éviter la discrimination liée à l’âge.
Du côté des recruteurs, elle appelle à revoir certains biais: «Les travailleurs expérimentés sont souvent loyaux, fiables et très engagés. Ce sont des forces qu’il ne faut pas sous-estimer.»
Bref, oui, il est possible de se trouver un emploi après 50 ans, à condition que les recruteurs et candidats fassent chacun leur part.
Écoutez la chronique d’Annie Boilard du réseau Annie RH