Le personnel syndiqué de la résidence Unique, une résidence pour aînés située sur la rue du Fédéral à Sherbrooke, dénonce des conditions de travail précaires et un mépris flagrant de la part de l’employeur.
Les syndiqués sont sans contrat de travail depuis mars 2022, après l’expiration d’une convention qui avait été prolongée depuis 2020.
Julie Bolduc, présidente du Conseil central de l’Estrie (CSN), affirme que l’employeur propose une augmentation salariale de 4 % sur trois ans, inférieure à l’inflation.
Les salaires varient entre 17 $ et 20 $ de l’heure, rendant le recrutement difficile.
«On est en compétition avec des employeurs qui offrent autour du salaire minimum habituellement, fait qu'on a de la difficulté à recruter du personnel parce que, par moment, on n'a pas d'assurances de conditions de travail décentes. Ça fait en sorte que les gens finissent par quitter.»
Les employés, dont des préposés aux bénéficiaires et du personnel d’entretien, organisent des actions de visibilité pour relancer les négociations.
Le syndicat n’a pas encore de mandat de grève, ajoute Mme Bolduc.