L'Université Bishop's doit composer avec une baisse appréciable de 50% des étudiants étrangers, ce qui aura des conséquences sur son budget.
Cette diminution est attribuable aux politiques gouvernementales fédérales et provinciales, notamment les restrictions sur les permis d'études et l'augmentation des frais de scolarité pour les étudiants hors Québec.
Sébastien Lebel-Grenier, le principal et vice-chancelier de l'Université Bishop's, prévoit même un déficit et doit redresser la barre.
Cette diminution entraîne la suppression de cours et de postes. Elle menace la diversité et la viabilité de certains programmes, ajoute le principal.
Il insiste sur l’importance économique des étudiants étrangers et sur la fragilité accrue de Bishop’s face à ces pertes.
«Ces étudiants prennent un loyer, paient leur épicerie, paient leurs dépenses courantes. Ils investissent des millions de dollars dans l'économie locale. Pour le Québec, on parle de plus de 4 milliards de dollars investis par les étudiants internationaux chaque année. Alors, c'est absolument faux de prétendre qu'ils coûtent quelque chose à l'économie du Québec. C'est les étudiants qui investissent de l'argent de l'étranger dans notre économie.»
Écoutez l'entrevue accordée à l’animateur Steve Roy.