«La SLA et la sclérose en plaques sont des maladies très différentes.»
Pour le moment, aucune source environnementale inquiétante n’a été identifiée dans la région de Windsor pour expliquer les cas de SLA et d’autres maladies neurodégénératives.
La génétique et des facteurs multifactoriels sont envisagés, selon la Dre Isabelle Samson, directrice de la Santé publique du CIUSSS de l’Estrie - CHUS.
«Pour l'enquête sur la SLA, il faut d'abord trouver s'il y a un excès de cas. On a quand même regardé dans l'environnement si on avait une source d'inquiétude à court terme, voir si on avait peut-être une action à faire pour protéger la santé de la population. La réponse était non. Donc, on s'est penché sur déterminer s'il y a un excès de cas.»
L’alerte a retenti encore une fois dans la région de Windsor, alors qu’une enquête journalistique montre que plusieurs personnes ont développé des maladies rares ou neurologiques, comme la sclérose en plaques.
Une enquête est aussi menée sur une vingtaine de cas de SLA dans la région windsoroise.
Une rencontre publique aura lieu dans un mois pour présenter les résultats, ajoute Mme Samson, lors de l’émission L’Estrie Aujourd’hui.
La collaboration avec des chercheurs, notamment de l’Université de Sherbrooke, serait demandée si un excès de cas était confirmé.
Écoutez l’entrevue accordée aux animateurs Steve Roy et Valérie St-Jean.
Source: Archives
Dre Isabelle Samson