«La Sépaq va bien s'en occuper.»
Le ministre de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des parcs, Bernard Drainville, assure que la sécurité sera une priorité lors de l’agrandissement du parc du Mont-Orford.
La gestion sera assurée par la Sépaq, avec une attention particulière à la surveillance et à la protection de 25 espèces, tandis que le lac Larouche reste exclu du parc en raison d’un accord avec Bombardier Produits récréatif (BRP), dit-il.
«À partir du moment où ça va être fait, la Sépaq devient responsable de gérer le territoire. Alors est-ce qu'elle gère bien présentement le parc national? Je pense que oui. Elle va le gérer de la même manière.»
Mardi matin, le maire d’Orford, Alain Brisson soulevait des doutes concernant la surveillance du nouveau territoire annexé pour le parc. Actuellement, les terrains visés par Québec sont utilisés sans permission par des adeptes de véhicules motorisés, comme des motoneiges et des quads.
L’agrandissement du parc national du Mont-Orford, dont la superficie passera de 60 à 110 km², se fera grâce à un investissement du gouvernement du Québec de 20 millions de dollars sur trois ans, plus 39 millions pour l’acquisition des terrains, ajoute M. Drainville, invité sur les ondes du 107,7 Estrie.
L’agrandissement favorisera le tourisme et les retombées économiques régionales, précise-t-il encore.